L'aventure de entrepreneuriat par Liberactrice

L’aventure de l’entreprenariat

Tortue

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Quel rapport entre entrepreneuriat et la tortue me direz-vous?

De mon point de vue, j’en vois énormément.

Le premier et le plus évident est que la tortue représente bien le rythme qu’il m’aura fallu pour créer mon entreprise. De l’émergence d’un projet en début d’année 2015 (qui n’a plus rien à voir avec l’entreprise finalement créée), à l’aboutissement en début d’année 2017, s’est donc écoulé 2 ans. 2 ans durant lesquels je me suis autorisée à ne faire rien d’autre que cela et surtout à rebondir en fonction de ce que la vie avait à m’offrir.

Je crois bien que l’aventure a commencé bien avant. Lorsqu’en 2014, ma vie d’alors, basée sur de faux semblants et sur des rêves, s’écroule petit à petit. Une quête de sens s’impose à moi et elle prend la forme d’un voyage en solitaire. Ce voyage à pour point de départ septembre 2014, mais il n’a pas de retour planifié. L’idée est de partir à la recherche de moi-même, d’apprendre à me connaître, me confronter à la solitude et retrouver ce qui m’anime réellement. Dès le début du voyage je décide de me laisser guider par « les signes ». Qu’est-ce que les signes? Tout ce que vous voudrez bien voir qui vous ramène à votre essence pure, tout ce qui bouge vos tripes et qui vous fait vivre depuis toujours.

Une nuit d’insomnie dans une auberge de jeunesse à San Cristobal de Las Casas dans les montagnes du Chiapas au Mexique, je pense… Il faut que je raconte ce voyage incroyable!

L’idée me vient sans que je n’ai besoin d’y réfléchir, je commence à dessiner des mises en scène dans ma tête et des dialogues viennent s’y incruster. C’est une pièce de théâtre qui s’écrit. Pour ne pas réveiller le dortoir entier je m’éclipse en attrapant sans faire de bruit la seule chose à ma portée pour pouvoir écrire dessus : mon guide du routard… Les pages de notes à la fin du bouquin sont de précieux amis, sachez le. Je commence donc à écrire ces dialogues qui me viennent. Bientôt, mon guide ne suffit plus. Dans la bibliothèque de la cuisine dans laquelle je me trouve, je repère d’ancien routards laissés par des voyageurs et j’en arrachent les pages de notes. J’écris et j’écris avec la sensation de l’inspiration retrouvée. C’est donc bien ça, je suis comédienne et c’est toujours en moi. Voilà un premier indice sur moi-même dont j’aurai pu me douter si je m’étais écoutée. Il aura fallu que j’aille le rechercher à l’autre bout du monde…il faut ce qu’il faut!

Les semaines et les mois passent et le voyage continue. La pièce est toujours dans ma tête et chaque épisode que je vis ou rencontre que je fais est une inspiration de plus.

En parallèle, mon côté organisatrice événementiel revient me titiller et je vois un lien possible entre tout ça : entrepreneuriat culturel.

Pourtant consciente qu’en France la culture et surtout le théâtre se monte la plupart du temps sous forme d’association, l’idée persiste en moi que je dois me renseigner sur la création d’entreprise. Voici un concept qui devrait pourtant faire peur à une personne auto-persuadée de ne jamais pouvoir dépasser un salaire minimum…

Toujours est-il qu’un jour d’avril 2015, en partance pour l’île de Zamami au sud du Japon, je télécharge « l’Auto Entrepreneur Pour les Nuls » sur ma liseuse (un cadeau qui a changé ma vie de voyageuse).

Revoilà donc la tortue, c’est entre deux plongées, munie d’un masque et d’un tuba pour observer les tortues de l’île, que je me retrouve à lire ce bouquin et à prendre des notes sur la plage. C’est, le point de départ de entrepreneuriat pour moi. Envisager de créer une vie qui me ressemble à plus de 15000 kms de chez moi, sur une plage paradisiaque…plutôt idyllique comme point de départ.

Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendais…

Une vague idée en tête donc et une connaissance sur l’auto-entrepreneuriat en plus, je quitte mon île au bout de quinze jours car un typhon s’annonce. De retour sur la terre ferme, je négocie une chambre privée dans une auberge de jeunesse à Naha, pour le prix d’un lit en dortoir. L’auberge est vide et la chambre me plaît beaucoup avec ses grandes fenêtres et son lit surélevé. Je décide d’y passer une semaine à poursuivre mes recherches, à lire et à écrire (entrecoupé de nombreux allers-retours pour me délecter de leur merveilleuse nourriture).

Chambre

Je prends conscience que mes connaissances sur l’entrepreunariat culturel sont plus que limitées et que la simple lecture de « l’Auto Entrepreneur Pour les Nuls » ne pourra pas suffire à créer quelque entreprise que ce soit. D’autant qu’auto-entreprise et culture semble tout à fait contradictoire. Je fais des recherches sur d’éventuelles formations dans le domaine et je finis par tomber sur une formation qui semble plus qu’intéressante mais qui boucle ses dossiers d’admissions quelques jours plus tard. Je me décide à envoyer des mails et passe des coups de téléphone en France, merci la technologie ! – 9h de décalage horaire, ça demande de l’organisation –

Dans ma tête, la décision est déjà prise. Une direction prend forme, j’ai trouvé les réponses que je cherchais. Nous sommes le 17 mai 2015, je quitte Naha. Le voyage se poursuit quelque temps mais mon esprit est ailleurs. Plus envie, ni besoin d’être une touriste. Je monte un plan, travailler un mois sur le festival d’Avignon et postuler à cette formation d’entrepreunariat culturel.

« A goal without a plan is just a wish… »

Tout s’accélère, le 27 mai tout juste arrivée aux Philippines, je me rends compte que ma place n’est pas ici, je débarque à l’aéroport de Davao et demande à faire changer mon vol prévu 2 semaines plus tard pour… le jour-même. Très gentiment, la dame du guichet me répond : « It’s gonna be very expensive! ».

Déterminée, je lui réponds : « It doesn’t matter ». Lorsque l’on sait ce qu’on veut, la détermination n’a pas de limite. Mon vol pour Singapour  – première étape vers le retour en France – décollera demain matin de l’aéroport de Cebu. Je passe la nuit dans l’aéroport, le sourire aux lèvres.

Je sais que j’ai pris la bonne décision.

Mon retour en France est une surprise pour tout le monde, pour moi également de voir à quel point je me sens plus sereine d’avoir trouvé cette ligne directrice. A peine arrivée, j’obtiens une réponse positive pour le Festival d’Avignon. L’idée de ce job n’était pas financier, mais plutôt de mettre un pied dans le domaine coûte que coûte et d’y aller en observatrice (la tortue toujours, écoute et observe).

La formation que je visais tombe à l’eau. Je reste aux aguets de ce que la vie va bien pouvoir me proposer. En parallèle, je tombe sur le site du CNT (Centre National du Théâtre) et sur son dossier Monter Sa Production que je télécharge. Je découvre l’existence des bourses d’écriture, l’une d’entre elle a pour date limite le mois de septembre. Je décide d’y participer, le meilleur moyen d’entreprendre un projet est effectivement de s’imposer des dates et des « dead lines ». Et même si je n’ai pas obtenu cette bourse, la constitution du dossier demandé m’a finalement énormément fait avancer sur l’écriture de la pièce.

Parler de son projet

Depuis le retour en France je m’autorise à parler de mon/mes projets à qui veut l’entendre, et ça finit par payer. Une amie conseillère d’orientation m’envoie le lien pour une formation qui semble correspondre à mes recherches. Cette formation est gratuite et rémunérée par la Région Île de France pour les demandeurs d’emploi. Je postule sur le champ. Le programme de la formation correspond en tout point à mes problématiques. Entrepreneuriat culturel, gestion de projet, édition musicale, spectacle vivant, comptabilité…bingo! La réponse ne tarde pas à venir, la réunion d’information se trouve être le lendemain à Paris et je me trouve en Bretagne. Je ne réfléchis même pas et cours faire mon sac.

Savoir saisir les opportunités

Je n’envisageais pas une seconde de revenir à Paris après mon voyage, mais pour trois mois et avec un but bien précis, ça change tout. La formation me demande pour que je puisse être intégrée, d’avoir un projet professionnel défini dans le domaine du spectacle vivant et des musiques actuelles. Je décide de mettre de côté la pièce de théâtre et de créer un projet mêlant production de spectacle vivant et musiques actuelles.

Le bouquin qui m’a tant aidé

« La tranquillité molle des lendemains sans perspectives est tellement plus confortable que l’incertitude qui naît d’une reprise en main »

Corentin Orsini et Alexis Botaya ont eu un jour cette idée folle d’écrire un livre qui condense tous les conseils d’entrepreneurs que l’on peut trouver dans des ouvrages références tels que « La semaine de 4 heures » de Tim Ferris. Ils ont également visionnés des tonnes de conférence sur entrepreneurat. Ce livre pour moi a été un vrai coup de pied aux fesses. Je ne l’ai pas lu en une fois. J’ai plutôt lu un paragraphe à chaque fois que je débutais une session de travail. Devenir entrepreneur nécessite de trouver ses propres « boosters » car se mettre à bosser de chez soi sur son ordi sans se laisser distraire est quelque chose de très peu naturel (pour ma part en tout cas!).

Ce livre a fait germer en moi l’idée qu’il ne s’agissait pas simplement de créer une entreprise et donc un travail mais plutôt de s’inventer tout un mode de vie – art de vivre préférera dire Tim Ferris – à son image et d’intégrer son activité à sa vie. Une révolution en somme…

Never give up !

La formation est un condensé d’informations très très intéressantes, mais il y en a tellement que je me sens exploser. Je me demande ce que je vais en retenir et à la sortie je n’ai qu’une seule idée en tête…fuir Paris à nouveau et retrouver la tranquillité. Le projet que j’ai créée est très prometteur, mais lorsque j’entends parler business plan et chiffres à rallonge, je manque de m’évanouir. Force est de constaté que non, ça n’est pas vraiment ce que j’avais en tête.

Apprendre à définir ses valeurs lorsque l’on monte un projet est une étape cruciale.

Le déclic viendra tout de même grâce à la prof de comptabilité : « Une entreprise n’est pas obligée d’être une multinationale, elle peut aussi vouloir rester petite… ». Alléluia! Je voyais déjà ma vie et la liberté qui va avec s’échapper. Cette phrase m’ouvre un champ de possibilité. *

*Au jour d’aujourd’hui je me rends compte qu’il s’agissait de mes limites à ce moment là, de ce qui m’a permis de me lancer. Mais après avoir énormément avancer sur mes croyances limitantes, je me rends compte maintenant qu’à l’heure ou j’écris les possibilités sont infinies et que je peux aussi décider de devenir « grande ». [Nov.2018]

Cette fois je crée l’opportunité. J’appelle des amis qui ont une superbe maison dans la campagne nantaise et qui je sais doivent s’absenter pour plusieurs mois. Je leur demande s’ils accepteraient de me la louer.

Mon souhait de retour au calme est plus qu’exaucé, me voici dans une maison vide, gigantesque, en pleine cambrousse, avec pour colocataires…des poules!

Poules
C’est quand la poule party ??

Mais comme cela ne me suffit pas et que mon cerveau était à  deux doigts d’exploser après cette formation, je décide d’aller faire un vrai reboot et m’offre une semaine de retraite silencieuse…voilà qui fait le tri, me remet dans mon axe et sur mon vrai chemin.

Au retour de cette semaine, je réserve un stage de théâtre de 9 jours au Danemark avec Paolo Nani (un grand comédien italien, rencontré sur le festival d’Avignon) afin d’être sûre de me remettre dans le bain.

Mais où est passé entrepreneuriat ??

J’y viens! Le retour dans la région nantaise me permet de m’investir de plus en plus dans l’association d’acroyoga que nous avions créée lorsque je vivais en Bretagne.

→ Pour l’histoire de ma passion pour l’acroyoga c’est par ici.

Cette expérience de bénévolat m’a beaucoup apprise et apportée tellement de compétences que je ne saurais que conseiller à tous ceux qui souhaitent se lancer de ne pas hésiter à s’investir dans un projet bénévolement.

Cela me permettait aussi de nourrir mon cerveau d’autres choses que mes projets personnels. Lorsque l’on monte un projet de vie, il est courant de tourner en rond avec soi-même. Toute excuse pour s’ouvrir à nouveau au monde extérieur est bonne à prendre. La création appelle la création. Et l’inspiration se nourrit…de la vie de tous les jours!

La création justement, revient petit à petit, au calme dans cette maison. J’y vois une résidence d’artiste, un endroit ou des comédiens, des musiciens, pourraient se retrouver pendant un mois entier pour improviser ensemble.

Le stage au Danemark vient confirmer cette idée. Vivre 9 jours entourés de comédiens m’amène une telle frénésie, une telle envie de créer! Tout devient possible dans ces conditions. Je poste une annonce sur Workaway pour ouvrir ma maison (qui n’est pas la mienne) à tout inconnu créatif qui souhaiterait venir improviser. Mais la vie décide que j’avais autre chose à apprendre cet été là. Je me blesse à la nuque et me retrouve obligée d’annuler n’importe quel plan que ce soit. Face à moi-même pendant 10 jours à nouveau, je crois tomber plus bas encore que trois ans auparavant.

Je vais explorer les côtés sombres qui n’avaient pas encore été exploré.

C’est à ce moment là, que la notion de Ying et de Yang s’est réellement introduite dans ma vie. Je vais puiser au plus profond de moi-même afin de trouver les ressources nécessaires pour remonter. Je fais à nouveau le Tetris de ma vie. Je remet en place ce qui avait besoin, je trie, je range et j’organise mes idées.

L’ombre nourrit la lumière : dans les profondeurs de mon être, j’aperçois enfin le faisceau de lumière qui me sort de la pénombre. 

Je créée le planning de mon futur stage de confiance en soi par le jeu d’acteur.

Puis vient le moment de quitter cette jolie maison et de trouver un autre cocon. Je me laisse guider par la vie, fais très peu de recherche et essaye d’écouter mon cœur en me laissant un large champ des possibles. Ville, campagne, seule ou en coloc, je ne sais pas… Mon cœur choisi à nouveau la campagne profonde dans une maison en collocation cette fois. Je comprendrai pourquoi ce lieu plus tard.

« J’ai du m’asseoir longtemps sous un arbre pour retrouver ce que je cherchais au fond de moi » Evelyne Adam

Des idées en tête, je ne sais plus trop, je me laisse vivre en espérant que des signes de la vie m’amènent des réponses. C’est en explorant les alentours de mon nouveau chez moi que je le trouve enfin… le déclic tant attendu !

En passant en voiture devant le Centre de Ressourcement de La Parenthèse, je suis interpellée par ce lieu qui invite au calme et à la détente. Je ressens de très bonnes énergies. Je note le nom et en rentrant chez moi, je regarde tout de suite sur internet.

C’est tout à fait ce que je cherchais – sans chercher !

Dès le lendemain, je contacte Odile, la propriétaire du lieu. Nous prenons rendez-vous. Lorsque j’arrive, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une amie.

Elle me fait faire le tour du lieu, je tombe sous le charme. Elle me donne les phrases clés, la motivation et croit en mon projet. En rentrant chez moi, le sourire aux lèvres, je sais que je n’ai plus le choix, la vie m’a tendu sur un plateau d’argent les éléments pour que mon projet se réalise. Il ne reste qu’un pas pour que ça se concrétise :

Je pose une date

Je n’ai pas de statut, je ne sais pas comment je vais communiquer, ni trouver des participants mais la vie me montre que c’est ça, que je suis sur le chemin. Je ne peux que faire confiance et oublier mes peurs. Je ne me pose plus de questions… ça y est, je suis dans l’action !

L’auto-entrepreneur pour les nuls n’aura finalement pas été inutile… je décide de créer mon auto-entreprise, le jour de mon anniversaire. Un beau cadeau de concrétisation après des années de recherche de moi-même.

Le deuxième cadeau est que la première année d’exercice, Pôle Emploi -si l’on est demandeur d’emploi – peut soit maintenir les aides, soit verser les aides en 2 fois sous forme de capital de départ pour l’entreprise. Grâce à cela on bénéficie de réduction sur les charges sociales également. Je fais donc tout de suite ma demande d’ACCRE en même temps que je déclare mon auto-entreprise. Merci la France!

Il s’agit maintenant de communiquer, le temps avance à une vitesse folle et je m’aperçois que je ne sais rien. Faut-il que je me cantonne à Facebook? Me faut-il une page Internet? Quelle couleur pour ma communication? Est-ce qu’il me faut un photographe? Un graphiste?

Bizarrement, je ne me laisse pas envahir par mes peurs et continue à faire confiance à la vie.

Après l’action, vient… l’action !

1 mois tout pile avant le stage et la veille de Noël, je me prends un pic de stress et me dit que je n’ai plus le temps de continuer à me poser toutes ces questions. Je me souviens d’une phrase d’une de mes professeurs qui disait « Les seules personnes qui réussissent vraiment sont honnêtes et mettent leur âme dans leur projet ».

Je me pose une seule question : quelles sont les valeurs que je souhaite transmettre ?

Être soi-même : c’est LA MOTIVATION de ce stage !

Alors je décide d’être moi-même et de démarrer avec ce que j’ai, c’est à dire quasiment rien.

Carte de visite Liberactrice

Je choisi la photo de profil la plus aimée de mon compte Facebook, des couleurs qui me plaisent et le logo de ma carte de visite que j’avais déjà créée un an auparavant sans même savoir quelle activité j’allais développer.

Nous sommes la veille de Noël, je ne me pose plus de questions. Déterminée, je fais les choses en suivant mon cœur.

Le plus beau cadeau de Noël !

Le 24 décembre au soir, peu avant le réveillon, je reçois le plus beau cadeau qui soit : un message de ma première inscrite. Les larmes aux yeux, cela vient confirmer que je peux continuer à avancer et à faire confiance à la vie. Ce stage aura bien lieu!

Le vendredi 20 janvier 2017

Je conduis seule dans la voiture pour aller récupérer un des participants. Je sens une paix intérieure en moi et une confiance qui m’étonne, tout en m’amusant de ne pas savoir ou je suis en train de mettre les pieds. Je me dis que tout est en moi et que si la vie m’a guidée jusqu’ici c’est que je peux me faire confiance.

C’est l’heure, tous les participants sont arrivés, c’est parti…

Rien n’est plus naturel pour moi… je suis totalement dans mon élément, je sais tout à fait ce que je fais.

A la fin du stage, je m’étonne moi-même d’avoir emmagasiné toutes ces connaissances depuis des années sans en soupçonner un dixième.

Je flotte, j’ai l’impression de marcher sur des nuages, je ressens un tel sentiment d’épanouissement. A voir les sourires sur les visages de mes participants et les étoiles dans leurs yeux, je sais que la vie m’a conduite au bon endroit, au bon moment. Le lâcher prise à bien fait surface chez eux et c’est la première étape vers le déclic qui leur permettra de mettre en place leurs projets.

Quel bonheur indescriptible que de sentir que tout prend enfin sens.

Tout est aligné !

Depuis ce premier stage, je traverse un océan de changement. Je vis ce que j’aurais pu appeler auparavant des hauts et des bas, mais que j’appelle maintenant des apprentissages.

Il faut du temps et de la patience pour que tout se mette en place.

Dans les moments de doute, je me raccroche toujours à ces sensations de plénitude ressentie sur ce premier stage.

Tout est possible si l’on y croit du fond de notre cœur.

Je suis multiple et suffisamment organisée maintenant pour avoir pu accepter la deuxième proposition que la vie m’a envoyée : donner des cours d’acroyoga.

Je ne perds pas de vue mon objectif premier qui était ma pièce de théâtre. Elle est au contraire comme un fil conducteur qui me guide. Je sais que chaque rencontre que je fais ou expérience que je vis continue de la nourrir.

Je n’ai pas monté une entreprise, j’ai monté un projet de vie. J’ai conscience de l’impermanence de la vie, j’accepte le fait que tout devra toujours changer, évoluer, se déconstruire, se reconstruire.

Je n’hésite pas à réinvestir les rentrées d’argent pour aider le projet à avancer. Je n’ai pas peur du manque d’argent, car je sais que c’est une énergie qui va et vient et qu’il faut du temps pour que tout se mette en place. Si je donne, je reçois et l’abondance se trouve sur un autre plan que sur un compte bancaire.

Je me fais confiance un peu plus chaque jour et fais confiance à la vie qui m’a guidée jusqu’ici… je remercie.

Tu es plus fort que ce que tu penses alors saute dans tes chaussures !

« Notre plus grande faiblesse est d’abandonner. La façon la plus sûre de réussir est toujours d’essayer une fois de plus ! » Thomas Edison

Bureau Liberactrice
Le bureau de mes débuts
Gardons à l'esprit que tout est impermanence et que la pensée évolue elle aussi de seconde en seconde.

 La vie est un mouvement fluide continuel. Les textes présents sur cette plateforme ne sont par conséquences que des impressions de mon esprit figées dans le temps qu'ils me semblaient important de partager à cet instant.

 Merci de votre lecture.

Laure

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